C'est bien gentil, mais comment je prends le bébé?
Sous le bras? Par le haut? Par le bas? Par les sentiments? ou par les boutons???

 

Un Diato a, en principe, des pieds: 4 petits pieds fixés sous la boîte des accords, et sur lesquels on doit poser le diato. Ainsi posé, le clavier des accords se situe tout en bas, le soufflet au dessus et le clavier mélodique (celui avec tout plein de boutons) en haut.
Le diato étant donc sur ses pieds, Les bretelles sont normalement devant vous. Si ce n'est pas le cas, tirer les bretelles vers l'arrière en faisant pivoter l'accordéon.

Le diato posé sur ses pieds

Avec la main droite, saisissez les deux bretelles ensemble, au ras de l'attache, côté gauche (ce qui sera le haut de l'accordéon lorsque vous le porterez)

Soulevez l'accordéon et, par simple gravité, il se mettra de lui-même dans la bonne position: Clavier main gauche à gauche, clavier main droite à droite.

Glisser votre bras gauche dans la bretelle gauche et, dans la foulée, glissez votre main gauche dans la sangle accrochée au clavier gauche. Si cette sangle est suffisamment serrée, vous pouvez maintenant soutenir l'accordéon rien qu'avec la main gauche.

Eh bien, faites-le! ce qui libérera votre main droite. Profitez-en pour glisser votre bras droit dans la bretelle droite et positionnez-la bien sur l'épaule droite et laissez l'accordéon s'y reposer.

Votre main droite libérée peut maintenant positionner la bretelle gauche (qui normalement pendouille toujours) sur l'épaule gauche.

Vous pouvez dorénavant laisser votre accordéon se tenir tout seul à vos épaules; vos deux mains sont libres. Et c'est tant mieux car vous allez avoir à vous en servir, pour autre chose qu'à tenir le bébé!!!
Retour en haut de page

2 - Attitudes et positions

Réglage des bretelles

Les bretelles se règlent par le milieu

 

Les deux bretelles sont normalement de longueurs différentes (je n'ai jamais compris pourquoi car logiquement le diato devrait être suspendu dans l'axe du corps. Et chez les accordéonistes normaux, la colonne vertébrale devrait représenter l'axe du corps...) . La plus longue est donnée pour être la bretelle droite. Elles se règlent par le milieu, et non pas sur les attaches.

Réglage de l'axe:
Lorsque les bretelles seront bien réglées, vous aurez leur point d'attache (en haut de la caisse droite) dans l'axe de votre corps, sous votre menton. Si ce n'est pas le cas il faut régler la longueur des bretelles. Pour décaler l'axe vers la droite il faut, soit raccourcir la bretelle droite, soit rallonger la bretelle gauche. Faites l'inverse pour décaler l'axe vers la gauche. Voilà pourquoi je ne comprends pas que les bretelles sont de longuer différentes!

Réglage de la hauteur:
Pour remonter l'accordéon sur votre poitrine, il faut raccourcir les deux bretelles d'un même nombre de trous, et inversement pour le descendre. Il n'y a pas de hauteur standard, c'est à chacun de sentir quelle est la position qui lui convient le mieux. Vous pouvez cependant vous rapprocher de la "norme" suivante: Lorsque votre main droite explore le milieu du clavier droit, votre avant-bras doit être dans une position à peu près horizontale.

Debout? Assis? Couché?

 

Dans un premier temps, je vous conseille de commencer à jouer debout, les jambes légèrement écartées pour une bonne stabilité. Prenez une position droite, sans recroquevillement, sans cambrure et surtout très "relax". Cette position facilite les mouvements, permet la meilleure respiration et favorise la décontraction.

La position assise est moins fatigante lorsqu'il s'agit de jouer longtemps, mais il sera toujours temps, plus tard, d'adopter cette position. Pour jouer assis, il faudra rallonger la bretelle droite pour que le clavier droit repose sur la cuisse gauche. Le clavier gauche et le soufflet doivent être complètement dans le vide, soutenus par la main gauche. Celle-ci sera donc encore plus déportée à gauche que lorsque l'on joue debout. Ce déport complet à gauche est nécessaire pour éviter le frottement du soufflet sur la cuisse, frottement nuisible au jeu poussé tiré mais favorable à... l'usure des bandes du soufflet.
Retour en haut de page

Et les mains?

 

La main gauche doit être suffisamment introduite dans la courroie pour pouvoir atteindre facilement tous les boutons. Le pouce doit pouvoir actionner la soupape d'air placée en haut de la caisse gauche.
Pour obtenir une bonne précision lors du poussé-tiré, et aussi pour éviter le glissement de la main vers le haut, la courroie doit légèrement serrer le poignet, mais cependant sans excès. Si elle est trop serrée vous le saurez rapidement car votre main gauche s'engourdira progressivement en commençant par le petit doigt... Relâcher alors un peu la courroie.

Pour régler la courroie: La plupart des diatos possèdent une molette de réglage de la tension de la courroie main gauche. Elle se situe généralement sur le dessus de la caisse gauche.( Non non ce n'est pas pour régler le volume du son ;-) ) . Sur certains modèles le fabriquant l'a placée dessous la caisse, ce qui est moins pratique.

Les anciens Höhner 2915 n'en ont pas. Si c'est le cas de votre diato, et si votre sangle est trop lâche, vous pouvez la resserrer en dévissant les fixations (inférieures de préférence); puis repercez la lanière un peu plus loin et remonter le tout.

La main droite doit, avant toute chose, être décontractée. Poser les doigts sur les boutons avec légèreté. Habituez-les à manipuler les boutons sans les enfoncer brutalement jusqu'au fond de la butée... Plus vous manipulerez avec légèreté, plus vous gagnerez en précision et en rapidité d'exécution.
Comme il est dit plus haut, l'avant-bras doit être à peu près horizontal, un peu décollé du corps pour que le poignet ne soit pas "cassé". Une bonne position de la main droite correspond à la position naturelle que vous lui donneriez pour vous gratter légèrement une petite démangeaison au ventre, sous le sein droit!

 

Et le pouce?

Le pouce droit a une fonction très importante: C'est lui qui maintient fixe le clavier droit du diato et évite que celui-ci ne gigote sous les coups de soufflet. Pour jouer ce rôle il doit s'appliquer fermement sur la tranche du clavier droit. Il doit cependant garder une certaine mobilité pour glisser de haut en bas de cette tranche afin de suivre les autres doigts dans leur auscultation du clavier.

 

 

Attention au mal de dos et aux tendinites !!

 

Le diato est un instrument qui doit vous procurer du plaisir. Cependant, si vous ne respectez pas certaines règles, il risque d'engendrer des troubles, parmi lesquels les plus fréquents sont le mal de dos et les tendinites.

 

Le mal de dos est provoqué par le poids supplémentaire du diato sur la colonne vertébrale et surtout par le fait qu'il est porté devant soi, ce qui oblige le corps à compenser ce déséquilibre vers l'avant par une tension musculaire, notamment dorsale. Pour en limiter les effets, pensez aux points suivants:

Evitez les diatos trop lourds pour votre corpulence et votre musculature.

Quand vous jouez debout, prenez une position bien stable, jambes lègèrement écartées. Si vous jouez longtemps, changez fréquemment vos appuis au sol pour que ce ne soient pas toujours les mêmes muscles qui soient en tension.

Quand vous jouez assis, évitez de vous pencher vers l'avant et faites reposer votre diato sur la cuisse.

 

Les tendinites peuvent apparaître au poignets, aux coudes, aux épaules. Pour les prévenir:

Entraînez-vous mentalement à jouer très décontracté. Je sais, c'est plus facile à dire qu'à faire. Cependant mon expérience d'enseignant montre qu'une bonne relation prof-élève, un dialogue déstressant, des rappels fréquents, arrivent à une décrispation des doigts, du poignet et du bras. Le jeu n'en est d'ailleurs que meilleur.

Pour une bonne position des doigts, faites le geste de prendre un verre; observez la position naturelle de vos doigts et reportez cette position naturelle sur le clavier droit.

La hauteur de votre diato doit être réglée pour que votre avant-bras droit soit horizontal lorsque vous jouez au milieu du clavier

Votre poignet droit doit être dans le prolongement de l'avant-bras, sans cassure, mais amorçant une légère courbure vers les boutons du clavier.

Le coude ne doit pas être serré contre corps, ni trop écarté non plus.

Il faut laisser le bras tomber de son propre poids, naturellement, ce qui a pour but de relacher les ligaments au niveau de l'épaule.

Votre main gauche doit être suffisamment engagée dans la courroie pour que vos doigts soient également recoubés sur les boutons. Jouez avec l'extrémité des doigts plutôt qu'avec les phalanges.

Si votre main gauche remonte vers le haut, utilisez une sangle secondaire.

Retour en haut de page

3 - Comprendre son diato

Soufflet

 

Prenez votre diato dans les bras et positionnez vos mains tel que décrit ci-dessus: La main droite ( MD ) sur le clavier droit, le pouce sur la tranche, les autres doigts effleurant les touches avec légèreté, la main gauche ( MG ) glissée dans la courroie jusqu'à hauteur du poignet.

Sans appuyer sur aucun bouton, tirez doucement sur le soufflet avec la main gauche. Vous constatez que le soufflet ne s'ouvre pas car aucune "porte" ouverte ne laisse l'air y entrer. En continuant à tirer on s'aperçoit cependant qu'il s'ouvre très très très doucement; ceci est tout à fait normal et ne doit pas vous inquiéter car, en réalité, les portes, c'est-à-dire les clapets, ne sont pas 100% étanches.

Continuez à tirer doucement; choisissez une touche au clavier droit et enfoncez-la. Eh!!! doucement! tout légèrement ;-). Le soufflet s'ouvre maintenant et produit un son, une note que l'on appellera note tirée.

Gardez la même touche enfoncée et, avec la main gauche, poussez maintenant sur le soufflet. Il se referme doucement en produisant un autre son, une autre note que l'on appellera note poussée.

Le soufflet est le poumon de l'accordéon. Il permet de produire le courant d'air qui fait vibrer les anches qui, elles-mêmes, produisent les notes. Mais le soufflet a aussi une autre fonction: Il permet de jouer fort ou doucement suivant qu'on le manipule fort ou doucement. Dans les deux cas, la note reste la même, mais elle varie en intensité: plus doux ou plus fort suivant que l'on pousse / tire doux ou fort.

Une soupape de prise d'air: pour préparer un effort prolongé.

 

Chacun des boutons du diato, lorsqu'on les enfonce, ouvre un clapet (que par commodité nous avons précédemment appelé "porte"). C'est par ces clapets que l'air entre dans le soufflet lorsqu'on tire, ou en sort lorsqu'on pousse.Certaines phrases musicales comportent beaucoup plus de notes poussées que de notes tirées. Et alors, quand on joue cette phrase musicale, le soufflet se ferme plus qu'il ne s'ouvre: Il expire plus qu'il n'inspire... Au point qu'à un moment donné il ne peut plus se fermer d'avantage et la musique s'arrête, à court d'air, tout comme un chanteur arrivé à bout de souffle! C'est vrai également dans l'autre sens, puisque le soufflet qui inspirerait indéfiniment, si toutes les notes étaient tirées.... finirait par exploser!Il est donc parfois nécessaire d'ajuster sa respiration, soit par un supplément d'inspiration rapide, ou au contraire, par une expiration supplémentaire rapide.

C'est ce que permet la soupape d'air qui a, elle aussi son bouton (ou son levier). Il est situé en haut du clavier gauche, juste devant la courroie, et est accessible par le pouce gauche. Sa manipulation ne vous semblera pas du tout évidente au début, mais elle deviendra automatique progressivement et tout naturellement.

Le principe en est le suivant:

En prévision d'une longue phrase poussée, (pour cela il faut connaître le morceau) Il faudra préalablement emmagasiner de l'air en ouvrant la soupape sur une note (ou des notes) tirée(s) précédente(s).
Au contraire, en prévision d'une longue phrase tirée, il faudra sur-expirer au préalable, sur une ou plusieurs notes poussées.

N'en faites pas un "vélo" si vous n'y arrivez pas tout de suite! je le répète, cela deviendra automatique à la longue.

Conseils pratiques pour éviter le manque d'air:

1- Il faut d'abord bien connaitre votre morceau pour savoir à quel endroit vous aurez besoin d'air supplémentaire en poussé. Le seul secret, s'il y en avait un, ce serait l'anticipation.

2- Repérez ce passage en cours d'exécution, puis repérez-le sur la tablature.

3 - Remontez la tablature pour trouver une ou plusieurs noire(s) tirée(s). C'est sur ces noires que vous prendrez un supplément d'air. Il est inutile de tenter l'opération sur une croche (du moins pour l'instant): ce sera beaucoup trop court!

Pour cela le pouce gauche doit toujours être sur la soupape de prise d'air, prêt à ouvrir sur la note propice.

4 - Jouez très lentement à partir de la mesure qui comprend la fameuse noire tirée (ou d'un peu plus haut encore si cela est nécessaire pour avoir une phrase musicale cohérente).

5- Sur la noire repérée, ouvrez la soupape sans arrêter de jouer.

La deuxième difficulté sera de doser l'ouverture pour que la note tirée pendant la prise d'air n'augmente pas en intensité (ni à l'inverse ne soit étouffée). Pour cela il faut tirer sur le soufflet avec une force égale, avant, pendant et après la prise d'air. Cette force constante deviendra elle aussi une seconde nature à la longue.

Si vous avez du mal à y arriver, voici un exercice:

Fermer le soufflet, puis jouer doucement une note tirée, celle que vous voulez, en tenant cette note le plus longtemps possible jusqu'à ouverture complète du soufflet et en faisant en sorte que l'intensité du son soit régulière d'un bout à l'autre. Cela doit prendre au moins 10 secondes avant d'être bloqué(e); et 10 s c'est long! Pendant ces 10 s vous avez maintenu sur le soufflet une traction constante.

Maintenant, refermez le soufflet, et reprenez la même note; pendant que vous la jouez, ouvrez la soupape pour prendre de l'air pendant environ 1 seconde: Attention ouvrez un peu seulement et continuez à exercer une traction constante! Il faut arriver à la fois
- à jouer la note
- avec la même intensité
- et à prendre de l'air
Evidemment, cette fois l'ouverture du soufflet ne va pas durer 10 secondes: il s'ouvre plus vite! Normal!

Quand vous réussissez correctement, vous pouvez faire l'exercice inverse: Ouvrez votre soufflet, jouez une note poussée et, tout en maintenant une pression régulière, ouvrez légèrement la soupape pour sur-expirer. Le résultat doit être le même.

Essayez aussi les exercices que j'ai mis ici.

Retour en haut de page

La mélodie peut être endiablée... ou coulée douce.

 

La mélodie est la succession des notes qui forment une phrase musicale. Celles-ci se jouent sur le clavier main droite, justement appelé clavier mélodique.La plupart des airs traditionnels peuvent se jouer sur une seule rangée de boutons. Certaines des notes sont obtenues en poussant, les autres en tirant. C'est ce qu'on appelle le jeu poussé-tiré. Il nécessite beaucoup de changements de sens du soufflet (qu'on appelle "coups de soufflet"). Il est, de ce fait, trés saccadé, très rythmé, et demande une grande maîtrise du soufflet pour que les notes tombent juste au bon moment. Il convient fort bien aux danses rythmées comme les gavottes, les scottishes, les polkas,....

Mais il se trouve que les deux rangées de boutons ont des notes communes, dont la plupart tombent sur un coup de soufflet opposé. Du coup, on peut souvent obtenir une suite de notes sur un même sens du soufflet, en les empruntant successivement aux deux rangées, soit toutes tirées, soit toutes poussées. Le nombre de coups de soufflet s'en trouve réduit et la musique est plus coulée. Nous avons alors affaire au jeu croisé qui convient parfaitement aux valses ou aux mélodies...

La main gauche pour accompagner.

accompagner
=
harmoniser:

La main gauche doit trouver les basses et les accords qui soient en harmonie avec les notes de la mélodie jouées à la main droite.

 

Des chanteurs "à texte" comme Georges Brassens, Jacques Brel,... sont surtout connus pour... leurs textes qu'ils mettaient en chanson, c'est-à dire en mélodie. Mais pour les chanter ils se faisaient accompagner par un instrument (guitare ou accordéon) qui, par quelques accords relativement simples et peu nombreux, donnaient le thème, l'ambiance, l'environnement. C'est le rôle du clavier main gauche sur notre diato.

Le clavier main gauche, dit aussi clavier harmonique, comporte huit boutons qui permettent d'obtenir 6 basses et 6 accords. (nous y reviendrons plus loin). C'est le jeu de ces basses et de ces accords qui constituera l'accompagnement.

 

Exercice
Choisissez une note, celle que vous voulez, sur le clavier mélodique (main droite) et jouez-la doucement en continu. En même temps, avec la main gauche, explorez l'un après l'autre, tous les boutons du clavier gauche (clavier harmonique). Vous verrez que certaines notes main gauche sonnent faux avec la note mélodique tandis que d'autres sont en harmonie avec elle.
Vous serez sans doute surpris de voir que souvent, plusieurs notes du clavier gauche peuvent s'accorder avec la note du clavier droit! vous pouvez tout de suite en tirer l'enseignement suivant, simple mais très important:

Un accompagnement n'est pas universel et immuable. Ainsi, lorsque vous avez sous les yeux une tablature écrite avec des notes mélodiques et un accompagnement donné, dites vous que c'est probablement un très bon accompagnement. Mais dites vous aussi que ce n'est pas forcément le seul possible! Si vous en avez envie, vous pouvez trouver un accompagnement différent qui sera tout aussi valable, du moment que les notes de l'accompagnement soient en harmonie avec les notes de la mélodie. En dernier ressort c'est votre oreille (pourvu qu'elle soit un tant soit peu musicale) qui sera seule juge.

 

Enfin, un bon accompagnement ne consiste pas seulement à jouer des basses ou des accords qui, pris individuellement seront en harmonie avec les notes de la mélodie; il faut encore que la succession de ces basses et de ces accords constitue une suite harmonieuse, agréable à l'oreille et qui mette en valeur la mélodie.

A titre d'exemple, prenons une note à la main droite (essayons le bouton 8 tiré). Plusieurs basses/accords à la main gauche peuvent convenir pour harmoniser cette note.
Jouons maintenant le 6' poussé. Nous obtenons la même note que précédemment mais sur un sens du soufflet différent. Le changement de sens du soufflet s'applique aussi à la main gauche et on peut maintenant trouver d'autres basses/accords qui peuvent harmoniser notre note main droite.
Dans une suite de basses/accords on sera parfois amené à jouer une note mélodique en changeant le sens du soufflet, uniquement pour trouver un accord main gauche plus adapté.

Cela, c'est la pratique qui vous le dira; non seulement votre propre pratique du diato, mais la pratique de l'écoute des accordéonistes confirmés. Plus vous écouterez la musique des autres, plus votre oreille se formera et plus votre jeu personnel s'affirmera. Lorsque votre oreille entendra des choses qui ne lui plaisent pas, vous éviterez automatiquement de les reproduire. Et lorsque votre oreille entendra des choses qui lui plaisent, vous essaierez tout naturellement de vous les approprier pour les reproduire. C'est ainsi que se formeront progressivement votre jeu personnel et votre répertoire. N'hésitez surtout pas à écouter un maximum de diatoniciens et ... un maximum de genres musicaux.
Retour en haut de page

<<Précédente - Sommaire - Suivante>>