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Deux caisses fermées droite et gauche (en jaune) sont reliées entre elles par un soufflet (en bleu).
Chaque caisse est partagée en deux volumes par une cloison qui deviendra la table d'harmonie.
Le volume externe de la caisse droite communique avec l'air extérieur par une grille souvent découpée en formes d'arabesques diverses. La grille gauche est en partie pleine car c'est sur elle que viendra pousser la main gauche. Elle est cependant percée d'ouïes pour laisser passer l'air et le son.
La liaison des caisses avec le soufflet est garnie d'un joint en mousse à cellules fermées (en rouge), le tout formant une chambre quasi étanche, tant qu'aucun bouton n'est actionné.
La caisse droite communique avec l'air extérieur par une grille ornementée d'arabesques
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Le soufflet est le poumon de l'accordéon. C'est lui qui produit le courant d'air nécessaire pour faire "parler" les anches. C'est aussi lui qui va permettre de moduler l'intensité du son et ainsi de mettre de l'émotion dans le jeu.
Et pourtant il est, pour l'essentiel, en carton ! Chacun des 4 flancs est formé de carton plié en ... accordéon. Les extrémités des plis sont coupés à 45° pour être assemblés par collage à l'aide de peaux souples qui font également l'étanchéité. Les angles sont pincés dans la gouttière d'une petite équerre métallique pour les renfocer.
Le carton peut être contrecollé d'une feuille de papier ou de tissu décoratif.
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Les petits triangles clairs aux angles sont les peaux.
Une fois assemblé, il forme un tunnel vide déformable. Chaque extrémité reçoit par collage un cadre de bois qui le rigidifie et permet son assemblage avec les caisses au moyen de clous amovibles en inox (le plus souvent) ou de vis.
Les angles du soufflet sont sertis dans un coin métallique arrondi qui protège le carton et participe à la rigidité.
Les arêtes sont garnies de bandes d'usure (parfois appelées "cirés") en papier ou en tissu dont le jeu des couleurs permet aux marques de s'identifier.
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Elle est en bleue sur le dessin
Il y en a une dans chaque caisse. Elle sert d'interface entre l'intérieur et l'extérieur
C'est une plaque plane, en bois ou en alliage métallique léger. Elle doit être peu sujette aux variations dimensionnelles.
Percée de trous, elle recevra côté interne, les sommiers, et côté externe, les clapets actionnés par la mécanique qui les relie aux boutons du clavier
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La photo ci-contre montre la table dharmonie de la caisse MD vue du côté soufflet. Les trois sommiers ont été enlevés, laissant apparaître les trous de communication. Ils sont obturés à l'arrière (donc côté extérieur) par les clapets.
Les deux premières séries de trous ( 2 x 11 ) en haut de la photo correspondent au deux voix de la rangée de Sol. Les deux séries de trous ( 2 x 10 ) en bas correspondent au deux voix de la rangée de Do.
Le sommier du milieu est équipé d'un registre qui permet de mettre en service ou hors service une troisème voix pour chaque rangée.
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Un sommier ressemble à un harmonica:
Un support en bois (parfois en plastique) est creusé de logettes Chaque logette est fermée par une plaquette comportant deux anches, une pour le tiré, l'autre pour le poussé.
Les trous du sommier viendront se positionner en vis à vis des trous de la table d'harmonie.
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Une fois mis en place, voici à quoi ressemble une série de trois sommiers dans la caisse MD d'un accordéon 2 rangées à troix voix.
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A gauche:
une plaquette en dural (parfois en acier ou en bronze) est percée de deux lumières rectangulaires ou légèrement trapézoïdales..
Une anche métallique viendra se fixer sur l'une des lumières.
Une languette de cuir souple (ou de plastique) viendra obturer l'autre lumière.
Voici le résultat fini.
Sur l'autre face de la plaquette ce sera exactement l'inverse.
Soit deux anches par plaquette. L'une pour le poussé, l'autre pour le tiré. Les languettes de cuir rendent étanche la lumière non sollicitée.
L'anche est calibrée pour pouvoir vibrer à l'intérieur de la lumière avec un jeu très minime de l'ordre du dixième de millimètre.
L'anche, ou plutot deux anches montées sur leur plaquette (le plus souvent par rivetage) constituent ce que l'on appelle une "musique".
Les anches peuvent être
de qualité "machine"
de qualité "Type à la main"
de qualité "à la main"
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On appelle registre un mécanisme qui permet d'ouvrir ou fermer des séries de portes. Quelles portes? Celles qui permettent à l'air du soufflet de passer ou non sur une série d'anches, et qui permettent ou interdisent à cette série d'anches de vibrer.
Il s'agit d'une simple réglette plate, en bois, alu ou autre matériau, percée de trous, et placée entre la table d'harmonie et le sommier.
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Une tirette ou un levier adapté permet de faire glisser la réglette dans deux positions. Dans une position, elle occulte les trous du sommier correspondant à une voix et neutralise donc l'ensemble des anches correspondant à cette voix. Dans la deuxième position elle ouvre au contraire l'accès de l'air à ces anches.
Les commandes peuvent être situées au dessus des caisses droite ou gauche ou les deux. Elles ont alors la forme de champignons et se manoeuvrent verticalement.
Elles ont parfois la forme de petits leviers placés derrière les claviers et sont manoeuvrables pendant que l'on joue. D'autres fois encore, il s'agit de boutons enfonçables par pression, et placés contre la caisse, près des claviers. De nombreux systèmes existent mais ont le même effet.
A la main gauche: Le registre le plus courant est celui qui permet de supprimer ou d'actionner les tierces des accords. Mais on peut également trouver des registres pour actionner ou supprimer les basses profondes (2 octaves en-dessous de la voix "normale"). D'autres registres peuvent exister pour permettre d'autres sélections de voix, mais c'est plus exceptionnel et... surtout c'est gadget.
Les registres main droite occultent ou mettent en service les voix disponibles: de 2 à 4
Rappelons d'abord qu'une voix est 1 note simple émise par une anche unique qui vibre, actionnée par un bouton. Deux voix: c'est 1 note composée émise par 2 anches qui vibrent simultanément (et actionnées par un seul bouton). Trois voix: c'est 1 note composée émise par 3 anches qui vibrent simultanément (et actionnées par un seul bouton). Etc...Suivant les configurations propres à chaque modèle, on peut mettre en service:
1 voix flûte seule (ou voix médium) 2 voix flûte dont une est légèrement décalée pour obtenir un vibrato 2 voix flûte + 1 voix basson ( à l'octave inférieure) une combinaison flûte + basson appelée registre bandonéon toutes les voix ensemble que l'on qualifie de "plein jeu" 3 voix flûte en accord musette 1 voix piccolo (à l'octave supérieure) On pourrait multiplier les combinaisons..
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La mécanique main droite est généralement assez simple. Un système de levier à simple effet monté sur un axe relie les boutons ( = les touches ) aux clapets.
Lorsque l'on appuie sur une touche, le clapet correspondant s'écarte de la table d'harmonie et permet à l'air d'entrer dans le soufflet ou d'en sortir suivant que l'on tire ou que l'on pousse.
Un ressort referme systématiquement le clapet.
Ici, la tringlerie constituant le levier est en bois pour sa partie apparente (clavier ouvert) et en métal derrière la grille.
On parle de clavier fermé lorsque toute la tringlerie est cachée.
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La mécanique main gauche est constituée d'un système de leviers à double effet.
Lorsque l'on appuie sur une touche, le clapet correspondant s'écarte de la table d'harmonie et permet à l'air d'entrer dans le soufflet ou d'en sortir suivant que l'on tire ou que l'on pousse.
Un ressort referme systématiquement le clapet.
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Vue du coté externe, la soupape d'air est située en haut de la caisse MG, elle est accessible par le pouce. Elle permet de prendre un supplément d'air ou d'expulser l'excédent de façon rapide et surtout sans que cet air ne passe sur les anches.
Il s'agit en fait d'un by-pass qui est rendu nécessaire, et même obligatoire, pour uniformiser les entrées et les sorties, alors que celles-ci sont souvent inégales dans le morceau que l'on joue.
La commande est parfois un simple bouton poussoir peu pratique, comme sur les Höhner et les Maugein. Les languettes enfonçables sont a effet de levier. Elles sont plus pratiques et tendent à se généraliser.
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Coté intérieur de la caisse (mais cependant à l'extérieur de la chambre de compression) le mouvement du poussoir ou de la languette est repris par un levier relié à un clapet.
Ce dernier est semblable aux autres clapets et garni d'une peau d'étanchéité. Il est cependant de taille plus grande et peut avoir des formes diverses.
Le levier est assujetti à un ressort de rappel qui maintient le clapet fermé.
Choisissez un chiffre. Multipliez par un nombre aléatoire:
Retirez
l'âge du capitaine! Et voilà...
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